vendredi 31 mai 2013

Viande

Parce qu'on peut avaler n'importe quoi, en idée comme en bouffe (merci findus et tous tes petits copains de l’agroalimentaire), un montage de 2 gravures anciennes blablabla ( oui, j'ai déjà dit d'où elles venaient, me faites pas répéter). Ce qui est marrant c'est que j'ai commencé cette lino 2 semaines avant le scandale trop scandaleux de la viande de cheval (en plus j'aime le cheval...).
Pour ceux qui ont des peaux de saucisson sur les yeux, il s'agit d'un hachoir à viande et d'une patte d'éléphant qui mesure 50x32.5 cm.

Miam!

à bientôt
Kadah

mardi 28 mai 2013

Tadam !


Impression 50 x 32 cm sur canson jaune avec encre sanguine ( j'avoue que c'est ,pour le moment, mon encre préférée) et noire . Je dois préciser que les effets d'encrage réalisés ne sont pas reproductibles à l'identique.C'est aussi cela qui fait que chaque impression d'une même linogravure sera toujours unique .

A bientôt,

Olga

vendredi 24 mai 2013

Comme un poisson

Une de mes dernières linos, réalisée avec un montage de 2 gravures anciennes tirées d'une encyclopédie Larousse des années 20... Une pipe, un poisson qui s'appelle le pentapode donc...

Je vous présente le Pipentapode! voilà, pas mieux...
 
Elle mesure un truc comme 50x32 cm, j'avoue que j'ai pas mesuré.
A bientôt

Kadah



mardi 21 mai 2013

Théorie des ombres

Après 3 h de longs et boyaux sévices à la cuillère, je mets en lumière ma "Théorie des ombres"(un titre qui se la pète qu'un tout petit peu). C'est un format 112/77 sur papier frangé sur deux côtés et d'un grammage dont je ne me souviens plus exactement mais quelque chose comme 240g/m2 .Elle va sécher tranquillement une dizaine de jours.


A bientôt,

Olga

dimanche 19 mai 2013

Tampon




Nouveau tampon, gravé sur gomme trop bien achetée sur etsy à Honk-Hong et donc bien moins chère qu'en France (?).
Vous remarquerez la pertinence du propos...

je l'ai monté sur un support de tampon ancien trouvé au puces pour que dalle

à bientôt

Kadah

samedi 18 mai 2013

Ce fut laborieux... (partie 2)

Nous arrivons enfin au stade de l'impression.
C'est pas mal (quand on a pas de presse pour imprimer) de se faire  des repères pour savoir où on va caler la feuille. Ensuite, je colle ma plaque au double face sur la table comme ça, elle bouge pas.
Il nous faut un rouleau pour linogravure et de l'encre (à l'eau, qui est très peu cher, ou à l'huile qui est plus cher, mais là encore, le rendu n'est pas le même) qu'on va étirer sur une plaque de verre pour l'assouplir et bien la répartir sur le rouleau. Quelque soit le type d'encre on peut comparer sa texture à de la peinture acrylique bien que les noirs soient souvent plus pâteux. Après, si on a un rouleau de merde, on bourrine comme un malade pour bien faire adhérer l'encre sur la plaque de lino, si on a un super rouleau de la mort qui coute 1,5 bras, c'est merveilleux, l'encre se répartie bien, il n'y a pas de marque de passage et moi le mien, c'est de la merde. Je pense qu'il doit exister un rouleau intermédiaire dans l'univers, je finirai bien par le trouver.

encrage avec encre à l'huile lavable à l'eau, la pièce est pas grande donc c'est pas trop galère

Viens ensuite la pose de la feuille qu'on cale sur les repères qu'on a mis en place.


Je scotche la feuille au 4 coins pour pas qu'elle bouge (avec un truc tout pourri qui colle pas trop pour pas bousiller la feuille).
Je m'arme de mon super outil hyper sophistiqué de la mort : un couvercle de pot de confiture (merci Tanxx pour cette idée lumineuse) et je frotte toute la surface de la feuille avec.

frotte frotte et galère ta race

Cette étape est un peu longue, mais si on veut un beau rendu, on a pas le choix sinon ça fait des cacas tous blancs et c'est pas beau. En général, la finition à la grosse cuillère c'est pas mal.

Des fois, on soulève un coin de la feuille et on se rend compte qu'on a pas mis assez d'encre ou qu'on a pas assez appuyé avec le truc qu'on utilise pour imprimer ( couvercle, cuillère, chat...).
Là, on s'énerve pas, on froisse pas la feuille de rage, tout va s'arranger.
On laisse tout un côté de la feuille scotché ,on soulève et on ré-encre!

Et on re-frotte-frotte et on finit à la cuillère.


Quand on regarde sous un certain angle, c'est beau, ça brille partout où on a frotter

petite larme d'émotion...

Une fois qu'on a bien tout fait comme il faut, on enlève la feuille DELICATEMENT et
Tadaaaaaaa!
Voilà en gros et en résumé comme nous faisons de la linogravure! Et oui c'est long mais qu'est ce que c'est gratifiant!
Bientôt des photos de nos réalisations!
Kadah



Ce fut laborieux... (partie 1)

Mais nous y sommes arrivés!
On a un blog! oué!

Donc, nous, ce qu'on fait, c'est de la linogravure. C'est pas nouveau, c'est pas innovant, mais c'est rigolo!
Nous sommes deux, Olga et moi-même, Kadah (oui, nous avons des identités secrètes, comme tout super héros qui se respecte).

Pour ce premier post, on va vous expliquer le processus de création incroyable que nous mettons en œuvre pour vous donner le meilleur de nous-même.

Pour commencer, il vous faut un dessin avec des traits pas trop fins non plus parce que le lino naturel c'est fragile.
Ensuite, on décalque ce dessin avec du calque et un crayon gras, type 2B c'est suffisant.
Une fois le dessin décalqué, on scotche le calque sur la plaque, donc côté crayonné contre la plaque, et on frotte le calque (comme à l'école quand on était petit, pour ceux qui ont été scolarisés) . Personnellement, je repasse tous mes traits au stylo rouge comme ça en plus, je vois où je suis déjà passée.
On déscotche le calque et là, Ô miracle le dessin est sur le lino, et là vous vous dites merde mon dessin est à l'envers chui trop con. Il n'en est rien puisque qu'il s'agit de la matrice d'impression et qu'une fois imprimé, sur la feuille ça sera à l'endroit n'est-ce pas merveilleux suis-je claire?
Quand j'ai un dessin un peu chiadé et surtout grand, je repasse tous mes traits au feutre indélébile, comme on va passer notre temps à tourner la plaque et à frotter nos mais partout ça évite que les traits s'effacent.
En gros, comme ça :

Olga repassant une belle surprise à venir

Puis, enfin, on se munit de ses outils, des gouges. Il y en a de toutes les sortes et à tous les prix, même avec un petit budget, on a du matos qui tient la route. Mais il est vrai qu'un matériel un peu plus onéreux apporte un confort de travail non négligeable.

Des gouges bon marché mais très efficaces :

La rouge a des plumes de différentes formes vissables et rangeables dans le manche

Et les gouges achetées récemment, 15 euros pièce, qualité suisse, mais franchement, c'est incomparable :

Là pour le coup, quand je les ai essayées, j'ai eu un ptit orgasme


Bon, assez rigolé, on se met au taff!
Il va falloir maintenant enlever à la gouge tout ce qui n'a pas été repassé au feutre, autrement dit, tout ce qui ne sera pas imprimé. Surtout jamais, au grand jamais mettre ses mains devant les gouges quand on grave parce que des fois, on ripe (le lino c'est pas du beurre non plus, ça reste dur surtout quand il fait froid) et on se plante une gouge dans le doigt et on chiale et on se dit que 7h du mat' c'est pas la meilleure heure pour graver.

Le processus en images :

1- dessin moche repasser au feutre sur le lino
2-contour intérieur creusé avec gouge en "U" de 1 mm
3- partie intérieure évidée avec gouge demie ronde de 6 mm de large
4-Contour extérieur (l'ordre intérieur puis extérieur est important pour la résistance du lino)
5-Tadaaaaa! 



Bon là je vais manger et je reviens vous raconter la suite après!

Kadah